La protection des enfants et des jeunes dans leur intégrité corporelle, mentale et sexuelle est une préoccupation centrale. Nous partageons tous l'idée que les enfants sont des êtres vulnérables qui doivent pouvoir grandir dans un environnement sécurisé et sans soucis. Il faut que les enfants et leurs droits soient protégés en tout temps. C'est pourquoi le parlement a rédigé un contre-projet au texte de l'initiative plus équilibré mais également plus stricte. Ainsi, l'enfant n'est pas uniquement protégé des violences sexuelles mais aussi des violences physiques.
Pour les PLR.Les Libéraux-Radicaux Femmes, il est clair: la pédocriminalité est difficile à combattre, mais tous les actes violents n'ont pas des origines pédophiles et ne pèsent pas tous le même poids. Une interdiction, totale et à vie, d'activités n'empêche pas tous les nouveaux délits et n'est pas justifiée pour tous les délits. Il ne faut pas oublier que 40% des agressions sur les jeunes sont faites par des jeunes. Ces derniers ne sont pas des pédocriminelles et ne sont pas récidivistes. C'est la raison pour laquelle le principe de proportionnalité est ancré dans la Constitution fédérale et qu'il doit être respecté en tout temps. L'appréciation juridique garde un rôle central. Le texte de l'initiative se détourne de ce principe constitutionnel et exige que des interdictions à vie d'exercer soient décrétées sans aucune évaluation de la part d'un juge. Cette logique d'automatisme contredit un des principes fondamentaux de notre système judiciaire : la proportionnalité.
Pour toutes ces raisons, le PLR.Les Libéraux-Radicaux Femmes dit Non à cette initiative inadaptée, disproportionnée et qui n'atteint pas ses objectifs.
Contacts
Carmen Walker Späh, Présidente, Mobile 079 575 67 66
Christa Markwalder, Conseillère nationale, Mobile 079 222 52 80
Claudine Esseiva, Secrétaire générale, E-Mail esseiva@fdp.ch, Mobile 078 801 99 99